mercredi 18 novembre 2020

Devenir Maman : Mon Expérience

 

  J'avais très envie de partager avec vous mon expérience de la grossesse, et j'attendais d'avoir accouché pour le faire, par prudence. Maintenant que je suis devenue maman, je ressens aussi le besoin d'extérioriser mon vécu des semaines qui ont suivi mon accouchement, car c'est une période profondément bouleversante et à laquelle on est finalement assez peu préparées.

C'est aussi l'occasion pour moi de vous dévoiler un extrait de ma séance photo spéciale grossesse commandée auprès de la douce et talentueuse Elisabeth Froment, qui m'a gentiment accompagnée à travers Montargis pour réaliser ces portraits au huitième mois. J'adore le rendu plein de tendresse et je suis heureuse d'avoir de si beaux souvenirs de mon corps de future maman. Merci à toi Elisabeth !♥♥♥

Pour voir ou revoir nos précédentes séries, c'est par ici : première rencontre à Bordeaux puis séance en intérieur à Orléans.

Bonne lecture !


L'HEUREUSE DÉCOUVERTE 

J'ai su très tôt que j'étais enceinte : à une semaine seulement ! Comme je vous l'avais partagé dans cet article, j'étais la plus heureuse du monde lorsque j'ai appris ma grossesse. Peu à peu, j'ai fait l'annonce auprès de ma famille et de mes amis, semant la joie et la surprise à chaque fois.

Beaucoup de personnes me l'ont demandé : le doute s'est installé quand j'ai ressenti des nausées inhabituelles dans les transports entre Chartres et Montargis, suivies de pertes brunes et d'un état grippal qui a duré un weekend. J'ai bêtement lu sur internet que tout cela pouvait être les symptômes d'une grossesse, alors le lundi matin, c'était décidé, j'ai utilisé les deux tests de grossesse que j'avais achetés et ils se sont avéré positifs.
J'avais du mal à y croire car cela faisait à peine plus d'un mois que j'avais arrêté de prendre la pilule !
Après cette découverte, j'ai guetté avec impatience et excitation l'apparition de la moindre courbe au niveau de mon ventre tous les jours, confondant régulièrement le fétus avec un hamburger ou un plat de pâtes trop copieux, jusqu'à ce qu'on ne puisse plus douter 😁🤰


QUELQUES DESAGREMENTS

J'ai eu la chance d'avoir une grossesse agréable à vivre, sereine. J'ai tout de même connu quelques maux assez communs à toutes les femmes enceintes : les nausées, principalement matinales, les trois premiers mois, des gencives inflammées et des aigreurs d'estomac le soir à partir du second trimestre.

Le jour-même où j'ai découvert que j'étais enceinte, j'ai commencé à perdre du sang et cela a duré pendant une semaine. Après une échographie, j'ai appris que c'était dû à un décollement du sac embryonnaire, et pour cette raison j'ai été mise en arrêt de travail par ma gynécologue. C'est quelque chose de très fréquent en tout début de grossesse, sauf que cela passe généralement inaperçu car la plupart des femmes ne découvrent leur grossesse qu'à un mois et ces saignements passent donc pour des règles 🤷‍♀️

Alors que tous les articles sur la grossesse font état d'un "teint éclatant" qui illuminerait le visage des futures mamans, dans mon cas j'ai connu une poussée d'acné inhabituelle qui dure encore aujourd'hui - ô réjouissance haha ! 😑

J'ai aussi connu quelques épisodes de fatigue intense, et les dernières semaines ont été marquées par des douleurs abdominales, un manque d'énergie et de force et évidemment, les contractions. Au final, rien de trop embêtant et surtout rien de grave ! 🙏


MOI, MON VENTRE ET LES AUTRES

Quand on est enceinte, on devient immédiatement l'objet d'anecdotes et de conseils non sollicités, c'est inévitable. Bien que cela parte toujours d'un bon sentiment, ces paroles deviennent assez rapidement agaçantes.

Dans les commerces, on vous fait timidement remarquer que "vous attendez un heureux évènement" (j'aimerais trop répondre "ah non c'est juste un burger") puis la timidité disparaît et les gens embrayent sur leur fille ou leur nièce qui attend elle aussi un enfant, ou ils vous garantissent que, d'après leur propre expérience, "c'est que du bonheur" d'avoir un enfant, mais aussi et surtout, qu'il faut "profiter des nuits" avant l'arrivée du bébé, qui - le saviez-vous ? - ne fait pas ses nuits dès le début (non mais sans blague !) 🤨

En revanche, s'il y a bien un endroit où plus personne ne veut voir que vous êtes enceinte, c'est dans les files d'attente ! Ce manque de civisme m'a toujours choquée lorsque ma grande sœur était enceinte, et je dois dire qu'en faire les frais à mon tour m'a un peu plus atterrée. Je suis trop timide et polie pour oser demander à ce qu'on me laisse passer même si la station debout et immobile devenait rapidement gênante et source de contractions en fin de grossesse.

Il y a aussi cette petite phrase crispante de type "à mon époque, on nous embêtait pas comme ça" lorsque je précise à des femmes que je ne peux pas manger certains produits à cause des risques de listériose ou de toxoplasmose. Il y a même un serveur de restaurant qui m'a fait la réflexion en évoquant sa mère ! Alors oui, la médecine évolue et il y a cent ans, les femmes mouraient ou perdaient leur bébé en couche donc heureusement qu'on nous protège de mieux en mieux, même si c'est d'un risque infime 😬 Je préfère me priver de quelques aliments pendant neuf mois et d'alcool pendant l'allaitement plutôt que de regretter un écart toute ma vie !

ACCOUCHEMENT DÉCLENCHÉ : UNE GROSSE DECEPTION

A six mois, on m'a annoncé que j'allais avoir un suivi plus renforcé car le poids de mon bébé était trop en dessous de la moyenne. Mais la phrase que j'ai retenue, c'est "ne vous inquiétez pas, tant que sa courbe poursuit sa croissance il n'y a aucune raison de déclencher l'accouchement". 

J'ai donc eu des échographies plus fréquentes pour suivre l'évolution de mon bébé régulièrement et des séances de monitoring hebdomadaires pour contrôler son activité cardiaque. Tout était positif, à chaque fois on me répétait que je n'avais aucune crainte à avoir, et je dois dire que cela a marché puisque j'étais effectivement très sereine, pleinement en confiance avec ma gynécologue, ma sage-femme, mon corps et mon bébé.

Puis à trois semaines de ma date présumée d'accouchement, la nouvelle est tombée comme un choc : "l'équipe médicale de la maternité a décidé d'opter pour un déclenchement, êtes-vous d'accord ?". J'ai demandé pourquoi. "C'est mieux pour votre bébé".
J'étais désemparée. Je me sentais trahie, en colère, je ne comprenais pas cette décision qui ne collait pas du tout avec tout ce qu'on m'avait répété tout au long de ma grossesse, avec les échographies et les monitorings rassurants que j'avais fait durant des semaines.
Evidemment, j'ai accepté car j'avais envie de les croire, de leur faire confiance pour le bien de mon enfant mais je ne pouvais m'empêcher d'être profondément déçue, avec le sentiment qu'on me volait la magie de mon accouchement par un simple "rendez-vous lundi prochain à la maternité à 8h30 pour le déclenchement" qui, me semblait-il, ôtait tout l'aspect inattendu de la naissance.
Je me suis donc mise en tête de provoquer mon accouchement toute seule, à coup de grand ménage dans l'appartement, de longues promenades à pied et en voiture, de séances de sport... Rien n'y a fait, mon corps n'était pas prêt, mon bébé non plus et cela m'a malheureusement confortée dans l'idée que l'on forçait la nature sans que j'en saisisse vraiment la nécessité.

La seule chose qui m'a aidée, c'était de me dire que j'allais finalement rencontrer mon bébé plus tôt que prévu, ce qui me remplissait de joie et d'excitation malgré tout ♥


COURAGE, DOULEUR ET RECONNAISSANCE

Le matin de mon départ à la maternité, j'ai écouté Eye of the Tiger en boucle en me préparant dans ma salle de bain. J'étais déterminée à affronter le plus courageusement possible tout ce qui m'attendait : la douleur (beaucoup plus vive quand l'accouchement est déclenché), l'angoisse d'éventuelles complications ou d'une césarienne et surtout, l'effort physique de l'accouchement.

Au final, oui, j'ai souffert, oui, j'ai eu peur, et oui j'avais littéralement l'impression que ma tête allait exploser à chaque poussée 😁

A ma grande surprise, le plus dur a été de subir les séries de contractions courtes mais intensément douloureuses et hyper rapprochées (toutes les deux minutes) la veille de l'accouchement, pendant trois heures. Je me tordais de douleur en hurlant, jusqu'à ce que j'accepte de prendre, pour la première fois de ma vie, des anti-douleurs - en perfusion à cause de ma phobie des cachets.

A côté de cette expérience traumatisante, l'accouchement sous péridurale (je peux vous dire que je n'ai pas hésité à la prendre !), par voie basse comme je le souhaitais, c'était une partie de plaisir !
Malgré le déclenchement, je garde un formidable souvenir de mon accouchement, car il a été rapide, sans trop de douleurs, et j'ai eu l'immense chance d'être accompagnée de mon amoureux et de pouvoir tenir notre bébé contre moi dès les premières secondes de sa vie 🤱💗
Je suis reconnaissante d'avoir pu vivre cette expérience unique dans de si bonnes conditions, entourée de soignants qui m'ont offert toute leur gentillesse, leur compétence, leur disponibilité et leur empathie à chaque fois que j'en ai eu besoin, même au beau milieu de la nuit...
Merci à eux 👩‍⚕🏥♥


BÉBÉ EST NÉ ! AU SECOURS... ?

Les premiers jours avec mon bébé ont été très rudes, pour plusieurs raisons.

Même si, dans mon cas, il s'est très bien passé, l'accouchement est un acte assez violent, un effort qui paraît surhumain quand on le vit !
Lorsque j'ai regagné ma chambre de maternité, les jambes encore anesthésiées par la péridurale et donc en chaise roulante, accompagnée de mon amoureux et notre bébé, j'avais l'impression de sortir d'un accident de voiture, et ce ressenti a duré plusieurs jours, car mon corps était tout endolori, courbé et fatigué.

La nuit venue, après que mon copain soit rentré à la maison (les nuits à la maternité n'étant pas autorisées pour les conjoints, à cause de l'épidémie), je me suis retrouvée seule avec mon bébé et malgré le profond désir que j'avais à devenir maman depuis si longtemps... je me suis sentie perdue, soudainement et brutalement propulsée dans cette nouvelle vie sans pouvoir y mettre "pause". Alors que je ne pouvais pas encore me lever de mon lit médicalisé sans aide, il fallait déjà veiller sur ce petit être minuscule et si fragile, le nourrir et le porter... Les heures qui ont suivi l'accouchement ont été plus éprouvantes et angoissantes que douces et magiques comme je les aurais souhaitées.

Ma petite fille a su téter tout de suite, ce qui m'a épargné bien des tracas. Toutefois, passée la première tétée après la naissance qui était simple et étrangement intuitive, j'ai détesté allaiter : j'avais horriblement mal à chaque fois qu'elle prenait le sein et la succion m'était totalement désagréable, cela me mettait sur les nerfs et je n'avais qu'une envie : la repousser.
Les premiers jours, je me suis demandée comment j'allais tenir l'allaitement avec une telle douleur... Une crainte mêlée à la culpabilité de ne pas être à la hauteur de mes propres attentes.

Pour couronner le tout, j'ai enchaîné cinq nuits blanches après l'accouchement. Au début, je ne comprenais pas très bien pourquoi je n'arrivais pas à fermer l'œil de la nuit (je dormais seulement une petite heure au lever du jour) : j'appréhendais les tétées de quarante minutes toutes les trois heures, je craignais que mon bébé s'étouffe, il y avait du bruit dans le service (pleurs des nouveaux-nés, passages et discussions du personnel soignant, arrivée d'un hélicoptère...).
La journée, il m'était impossible de faire de longues siestes car j'étais constamment interrompue : visites des sages-femmes, des puéricultrices, de la mairie, amener et retirer le plateau repas... Malgré la présence rassurante de mon copain qui veillait sur notre bébé, difficile de trouver le sommeil.

C'est finalement lors de ma première nuit à la maison que j'ai réellement compris ce qui se passait : à chaque fois que je m'endormais, je voyais mon bébé qui s'étouffait et je me précipitais pour dégager son nez du matelas... sauf qu'elle dormait paisiblement... sur le dos ! J'avais ces terreurs nocturnes incessantes qui témoignaient de ma peur viscérale que mon bébé ne respire plus.

Deux choses m'ont réellement aidé à en finir avec cette angoisse irrationnelle : en parler avec le plus de monde possible - c'est notamment le témoignage de mon amie Mariana qui m'a libérée♥ - et verbaliser ma crainte, tout simplement : "j'ai peur qu'elle meure".
Sortir ces mots face à mon copain a déclenché une vague d'émotion : j'ai pleuré si fort et extériorisé toute cette négativité en quelques minutes, et je me suis sentie soulagée.
Il m'a fallu deux ou trois nuits de plus avant de pouvoir aller me coucher sans la peur au ventre, puis c'était fini, j'ai réussi à être en confiance, en répétant ces mots : "il n'y a aucune raison que la vie me reprenne ce qu'elle m'a donnée".


AU FINAL...

Tout va bien. J'ai définitivement surmonté le baby blues, angoisses et nuits blanches, j'allaite sereinement, j'ai repris confiance en moi et en ma capacité à être mère, je n'ai plus de douleurs post-partum et j'ai retrouvé mon énergie, et même un peu de temps pour moi (la preuve : je vous ai pondu cet article, haha) !

Après avoir chéri le moindre mouvement, coup de pied à l'intérieur de mon ventre durant huit mois et demi, je profite maintenant de chaque instant passé auprès de mon bébé à la câliner, l'admirer, l'observer, lui chanter les mêmes chansons en boucle, échanger des sourires avec elle et me réjouir de ses premiers gazouillis

Voici une petite liste des choses que je préfère dans cette nouvelle vie de maman :

- me promener avec elle en poussette - je me sens pleine de confiance dans ces moments, et j'adore pouvoir la voir en permanence en face de moi, où que l'on aille ;

- lui donner son bain, car je crois que c'est son moment favori - elle semble tellement détendue et heureuse dans l'eau chaude !

- prendre une longue douche brûlante - parce que c'est devenu un moment rare et précieux pour moi haha ! 

- lire le bonheur et l'émotion dans les yeux de mon copain à chaque fois qu'il vit un moment de tendresse ou de complicité avec notre bébé 💓

A présent, j'attends avec beaucoup d'impatience de pouvoir présenter mon bébé au reste de ma famille et à mes amis afin de partager avec eux ces moments uniques et magiques


J'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à me poser vos questions ou à partager votre expérience, votre avis sur la maternité, la grossesse ou l'accouchement.

Merci encore à Elisabeth Froment pour les photos

mercredi 11 novembre 2020

Final Form

 ♫ Sampa The Great - Final Form


   C'est mon amie Noémie qui a pris ces photos durant mon dernier mois de grossesse, alors que nous étions parties dans le quartier de la Chaussée à Montargis pour admirer les nouvelles fresques du festival de street-art Label Valette "Hors Les Murs". 
Je portais ce jour-là ma robe à rayures jaunes que j'aime tant, dénichée sur Vinted au début de l'été dernier. En plus de son côté preppy, elle est à la fois idéale pour la grossesse (j'ai pu y loger mon gros ventre jusqu'à la fin) et pour l'allaitement, avec sa boutonnière qui descend sous la poitrine. Mon seul regret c'est que la boutonnière ne monte pas jusqu'au col car j'aime mieux les porter fermés jusqu'au cou ( :

J'avais l'intention de faire une tenue plus travaillée, mieux accessoirisée, mais la fatigue du neuvième mois m'avait retenue dans mon canapé au lieu de finir de me préparer avant l'arrivée de Noémie 🙈

Que pensez-vous de cette tenue ?


Cardigan - Vero Moda (Vinted)
Robe - Lili & Lala (Vinted)
Chaussettes - H&M
Boots - Dr. Martens

mercredi 4 novembre 2020

My Sweet Sweet October

 Dr Dre - Forgot About Dre

Succulente tarte tatin confectionnée par mon copain

   As you must be aware of, October's my favourite month of all twelve, mostly because it's the month I was born in, so as my boyfriend and so as my baby should have been... Even though she came into the world in September, she will always be my October baby at heart, my little "octobaby". 
Beyond the symbolic aspect of wanting my child to be born the same month as we, her parents, both were, this October has seen me come to life again after several days of what they call "baby blues".
I've finally been able to enjoy my new life as a mother and I experienced this sort of epiphany when my baby girl stared at me so suddenly and deeply that I felt completely overwhelmed with pure and infinite joy.
So this year once again, October kept its promises of happy surprises.

Well, of course there's been some disappointments as well this month : France has faced a series of terrorist attacks, one of them being against a teacher. This violent crime particularly affected me both as a colleague and a former student.
Right after these tragic events, France has returned to lockdown again because of  the epidemic. It's sad that we're not able to ease off this sanitary crisis as well as we must stay home and be deprived of seeing our families. In my case, I was so eager to introduce my baby girl to my dad and sisters and friends but it's impossible for the moment, which is a bit hard to endure I must say.

Nevertheless, I spent a lot of time outside this month, surrounded by majestuous landscapes and beautiful colours of autumn - at least I share my season of birth with my daughter, and it was even more of a blessing that I could share sweet and touching moments with her around these treasures of Nature.

Vous le savez, octobre est mon mois préféré, notamment parce que c'est le mois où je suis née, tout comme mon amoureux, et si mon bébé est finalement arrivé parmi nous en septembre, je dois dire que c'est bien en octobre que je me suis sentie revivre après une période sombre de "baby blues". C'est en octobre que j'ai commencé à réellement profiter de ma nouvelle vie de maman et que j'ai vécu cette sorte d'épiphanie, lorsque mon bébé a soudainement plongé son regard dans le mien et que je me suis sentie totalement déstabilisée, bouleversée par l'intensité de ce moment, comme si je prenais enfin conscience du fait que j'étais devenue mère, que c'était mon enfant que je tenais dans mes bras - l'amour le plus pur, le plus profond

Octobre a donc tenu ses promesses de belles surprises, une fois de plus.

Hélas, il n'y a pas eu que des nouvelles heureuses ce mois-ci, entre reconfinement à cause de l'épidémie et attaques terroristes.
Vous pouvez vous en douter, j'ai été particulièrement choquée et touchée par l'assassinat du professeur d'histoire, autant en tant que collègue que l'élève que je suis encore au fond de moi. Cet évènement me fait vraiment peur pour l'avenir, tout comme la fronde populaire qui s'est dressée à l'encontre de la France dans plusieurs pays du monde arabe.
Après ces terribles évènements, l'annonce du nouveau confinement me fait de la peine dans le sens où je suis bien triste qu'on ne parvienne pas à enrayer cette épidémie autrement qu'en mettant le pays à l'arrêt (enfin, pas vraiment cette fois, ou tout du moins de façon très inégale, injuste et illogique - ce n'est que mon avis) et d'un point de vue personnel, je suis extrêmement déçue que ma famille soit privée de rencontrer mon bébé dès ses premières semaines de vie... 
Il faut accepter et voir le positif partout, ce qui n'est pas toujours facile je dois l'avouer !

Toutefois, j'ai passé beaucoup de temps dehors ce mois d'octobre, notamment dans la Drôme où nous nous sommes rendus une dizaine de jours, ce qui nous a permis de profiter pleinement des superbes paysages du Vercors et des belles couleurs automnales que j'aime tant photographier. D'ailleurs voilà un point positif : je partage la même saison de naissance que ma fille, et partager ces moments avec elle entourées d'une Nature si époustouflante de beauté m'a emplie de joie et j'en suis reconnaissante

Un plat simple mais qui m'était interdit pendant la grossesse : gnocchis au chorizo et œuf mollet !♥

Weekend à Montargis avec ma maman 
Pour notre plus grand soulagement à toutes les deux, ma maman a pu venir rencontrer sa petite fille - la quatrième, et cinquième petit-enfant - au début du mois. J'étais encore très fatiguée à ce moment-là mais voir ma maman dont je suis si proche et lui faire découvrir le joli centre ville de Montargis m'a fait le plus grand bien ♥
Mon copain nous a concocté ses délicieuses lasagnes - son "meilleur plat" - pour l'occasion♥
Ce corbeau mangeait le contenu du minuscule œuf à ses pieds... Ô monde cruel !


Séjour en famille dans la Drôme
De façon totalement imprévue, nous nous sommes rendus dans la Drôme pour des raisons familiales. Bien que la raison de notre venue n'était pas la plus gaie, cela nous a permis de présenter notre petite fille aux proches de mon copain et de passer de bons moments réunis, tels que nos anniversaires respectifs. 
Pour fêter le sien, mon copain a choisi une raclette (passion fromage fondu) et de bons petits desserts dans une pâtisserie bio dont je n'ai pas le nom.


Château de Rochechinard
Nous sommes allés faire une promenade dans les environs de Rochechinard et son château perché et je dois dire que j'ai bombardé le paysage de photos tellement j'étais en extase sur les arbres colorés, les reliefs et lumières qui s'offraient à nos yeux.
Je n'ai jamais pris le temps de chercher une écharpe qui se marie avec mon imperméable...
J'étais aussi en admiration devant mon bébé tout le long de la balade♥

Saint-Jean-en-Royans

|| JACO'PAIN ||
Nous avons pris un bon petit goûter dans cette boulangerie bio qui dispose d'un espace salon de thé très agréable !
Le pochoir à droite a été photographié dans les rues de Saint-Jean-en-Royans.

Mon anniversaire !
Il a fait très beau ce jour-là, et nous avons donc pu en profiter pour déjeuner sur la terrasse ensoleillée.
Le midi, mon copain a préparé une très bonne salade à base de la spécialité de la région : les ravioles de Saint-Jean, et le soir, il a réalisé pour la première fois le repas que je lui avais demandé : des légumes farcis d'après la recette de ma maman. C'était une réussite, j'ai retrouvé toutes les saveurs que j'adore dans ce plat de mon enfance.

|| PATIS'ART ||
J'ai été très gâtée (des cadeaux surprises !) et nous nous sommes régalés avec un gâteau chocolat-praliné acheté chez un excellent pâtissier de Saint-Jean-en-Royans.

Retour à Montargis

New Stuff
Alors que je voulais acheter une blouse sur Vinted, j'ai vu cette jupe en tweed vendue par la même vintie, alors j'en ai profité pour faire un lot. Je me suis rendue compte en la recevant que c'était la même collection que ma robe Zara achetée en septembre.
J'adore son style années 60 et comme elle n'est pas trop courte, elle sera parfaite pour l'école quand je reprendrai !
Puis en allant chez Calzedonia pour m'acheter de nouveaux collants, j'ai craqué sur ces chaussettes brillantes à perles. Elles sont toutes douces et confortables.


Avec notre nourrisson nous n'avons pas eu l'occasion de retourner au restaurant alors qu'à cela ne tienne, nous avons dégusté les délicieux et généreux mets des Pitchouns à emporter, chez nous.

Le seul bémol c'est qu'il faut faire réchauffer les plats chez soi, ce qui peut les altérer. Heureusement cette fois nous n'avons pas eu de problème ! La présentation est juste moins jolie qu'en salle, vous m'excuserez ; )

Une chose est sûre : pendant ce deuxième confinement, nous allons continuer à soutenir nos adresses préférées en commandant à emporter !

Spaghettis vertes et blanches aux crevettes épicées 

L'automne dans mon quartier

Look cosy dans mon cardigan vintage
Cardigan - Vintage (S'habiller autrement Chartres)
Shorts - Pull & Bear
Tights - H&M
Denim jacket - Vintage (Freep'Show Bordeaux)