Nantes Jour 1

JOUR 1 : CANICULE & MUSEUM

Comme je vous le disais dans mon article de juillet, je suis partie à la découverte de Nantes durant 5 jours !

C'était une ville que je rêvais de visiter depuis des années et dont on m'avait beaucoup parlé en bien. Spoiler-alert : j'ai A-DO-RÉ ! 😁 Et je compte bien vous raconter ce séjour mémorable dans une série d'articles que j'essaie de faire le plus agréable à lire pour vous, le but étant de vous faire voyager, vous faire rire et sourire... mais aussi de vous donner des idées pour organiser votre futur voyage à Nantes 😉 

Prêts à embarquer ? C'est tout de suite !

Pour cette première journée à Nantes (nous arrivions à 14h donc c'était seulement une après-midi), j'avais prévu tout un programme extrêmement précis... que j'ai dû revoir totalement à cause de la canicule. En effet, c'était le jour le plus chaud de l'année, et il a fait 42° à Nantes !! Après moins de 3h en TER, nous sommes arrivés en gare et l'air suffocant s'est fait ressentir dès la descente du train climatisé...

J'avais anticipé qu'en cas de pluie, ou de fortes chaleurs, nous irions visiter l'un des musées de la ville, et c'est sur le Muséum d'Histoire Naturelle que notre choix s'est porté pour trois raisons :

-  très accessible (seulement 4€ le plein tarif)

-  relativement proche de notre logement en plein centre, pour éviter de marcher longtemps au soleil

- et surtout, plus adapté pour notre fille de 21 mois qui s'intéresse aux animaux (comme tout enfant de son âge j'imagine).

C'est un superbe musée, d'extérieur comme d'intérieur. La collection est vaste et réserve de belles surprises. J'ai adoré découvrir les ossements de dinosaures (ça me fait toujours quelque chose de voir leur existence concrétisée 😄), ceux de la baleine (un animal aussi gigantesque sous l'eau ça m'effraie et ça me fascine tellement !) et les serpents du vivarium (là encore, grosse fascination/phobie, haha). 

 Le museum est bien pensé pour les enfants, avec une exposition interactive (à partir de 4-5 ans je dirais), une salle de "sieste marine" où l'on peut s'étendre sur un transat, profiter des sons marins diffusés et lire des livres sur le thème de l'océan à son petit (seul bémol : les spots de lumière dirigés dans nos yeux - on a dit sieste, pas simulation du soleil éblouissant 😂), la galerie de zoologie à hauteur d'enfant, pour les petits yeux curieux et enfin, un coin détente avec des tapis et coussins au sol et là encore une belle sélection de livres jeunesse.

Nous n'avons toutefois pas pu profiter de cette dernière puisque ma fille a préféré jouer dans les escaliers jusqu'à notre départ... 🙃 Elle a développé une passion inépuisable pour les escaliers et c'est devenu une blague récurrente durant notre séjour puisqu'il fallait les monter et descendre (surtout) avec elle partout où on allait, sinon c'était la crise 😬

L'anecdote canicule et dépression :

Nous n'avons passé qu'un quart d'heure à marcher de notre appartement au musée, mais la chaleur intense et le soleil brûlant a rendu ce trajet absolument infernal. Même en Tunisie, je n'ai pas le souvenir d'avoir autant souffert de la chaleur. 

L'air était sec et le vent brûlant lui aussi... Tartinés de crème solaire et bouteille d'eau à la main, nous avons peiné à trouver de l'ombre et une fois dans le musée, mon copain s'est inquiété de voir mon visage extrêmement rouge. Je me doutais bien que je n'avais pas l'air fraîche comme la rosée du matin, mais lorsque je me suis vue dans le miroir des toilettes, j'ai pris peur : ma peau était cramoisie ! Je ne comprenais pas comment c'était possible d'être rouge à ce point - presque violette, puis ma peau a repris sa couleur naturelle peu à peu, simple réaction à la chaleur et non pas un coup de soleil...

Cette expérience m'a profondément marquée et c'est comme si j'avais soudainement pris conscience de ce qui nous attendait réellement avec le changement climatique. Non pas que je l'ignorais, mais je ne l'avais jamais vécu. Quand je marchais dehors, sous ce soleil de plomb, je me disais : "c'est l'enfer sur Terre". Je regrettais que nous soyons sortis en pleine après-midi, surtout avec notre fille, et je pensais à elle avec culpabilité et inquiétude, à son avenir et à ces étés de plus en plus chauds.

J'avais au moins la conscience tranquille de me dire que nous étions venus en train et non pas en voiture mais il est clair que je veux faire encore plus attention aux petites choses de mon quotidien qui peuvent faire la différence...

Les jolies perspectives photographiées sur le chemin entre la maison et le musée - un avant-goût de mes prochains articles ;)

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