mardi 21 juillet 2020

Professeure des Ecoles : Bilan de Mon Année de Stage


Mon année de stage est arrivée à sa fin, et en réalité elle s'est terminée un peu précocement, comme je vous l'expliquais dans mon article de juin.
Depuis le début de l'année j'avais en tête de vous écrire un bilan afin de partager mon ressenti en tant que stagiaire mais aussi plus largement du métier qui est maintenant le mien, avec la courte expérience que j'en ai.

Outre ma situation compliquée du fait que je louais un studio à Chartres (double loyer donc), que je rentrais à Montargis tous les weekends (fatigue et stress des transports accumulés au travail) et que je garde un goût amer en cette fin d'année car je n'ai pas eu le droit de quitter l'Eure-et-Loir pour rejoindre le Loiret (deux départements déficitaires en postes), je peux tout de même dire que c'était une année de stage réussie et j'en tire un bilan très positif !


Mon cartable Ecosusi offert par ma maman ♥

Un métier dans lequel je m'épanouis

Moi qui aurait préféré être mère au foyer plutôt que d'avoir à travailler (la meuf old school quoi), je suis tellement soulagée d'avoir trouvé un métier qui me plaît réellement !
Durant la préparation du concours, j'ai traversé tellement de périodes de doutes où je me disais : "et si je ne suis pas assez patiente pour travailler avec des enfants tous les jours ? et si je suis incapable d'enseigner quoi que ce soit ? en bref : et si ce n'est pas fait pour moi ?", cette année de stage en autonomie m'a confirmé que même si je ne serai jamais une maîtresse parfaite et que je m'en lasserai sûrement avant la retraite, je pouvais aller au travail avec envie, le sourire aux lèvres et en repartir certes exténuée mais satisfaite, heureuse.

Une chose qui me prouve que c'est un métier enrichissant pour moi, c'est que même quand je suis en vacances je pense souvent avec enthousiasme à des séquences que je vais faire ou à des petites choses que j'ai envie de tester avec mes élèves pour améliorer les journées de classe.

Et puis même si certains peuvent être très pénibles, voire décourageants, j'adore travailler avec des enfants : curieux, drôles, parfois naïfs, pleins de surprises... je me sens plus à l'aise avec eux qu'avec des adultes car j'ai ce sentiment qu'ils ne me jugent pas, ou tout du moins différemment, avec leur regard d'enfant. Ceci dit, j'apprécie aussi la relation avec les familles, même si je n'ai pas été énormément en contact avec eux cette année : échanger pour valoriser leur enfant, rassurer les parents inquiets... C'est une partie du métier que j'ai hâte de développer même si ce n'est pas toujours la plus facile (surtout lorsqu'il faut annoncer des mauvaises nouvelles, ce que j'ai aussi eu à faire cette année).

Enfin, malgré le peu de reconnaissance venant de notre hiérarchie, je me sens utile à travers ce métier. Bien qu'encore une fois je ne sois pas irréprochable, j'ai tout de même le sentiment d'accomplir une mission d'intérêt public et j'ai l'espoir qu'avec toute ma bonne volonté et ma bonne humeur, je pourrai permettre à quelques élèves de garder un bon souvenir de leur année, peut-être leur redonner confiance voire même les aider sur le plan pédagogique (genre débloquer leur angoisse de la division comme l'a fait ma maîtresse de CM2 avec moi, haha).
Une de mes premières tenues preppy de l'année, à voir ou revoir ici.


Le plaisir de la liberté pédagogique

C'est un avantage énorme que l'on a à enseigner en France : en primaire, nous sommes libres d'organiser nos cours comme on le souhaite, à condition de respecter le programme et les taux horaires pour chaque discipline. Ce principe garantit (plus ou moins) une équité de connaissances entre élèves tout en nous permettant de choisir notre façon de faire cours, et donc de pouvoir aussi se faire plaisir sur le choix de thèmes, supports...
Cette année, j'ai décidé de créer mes propres séquences en Littérature, en Arts et en E.M.C, tandis que pour le reste, je me suis basée en grande partie sur un manuel permettant la différenciation (proposant trois niveaux de difficulté aux élèves).
J'adore préparer des séquences pluridisciplinaires, notamment en liant l'art et la littérature. J'essaie de créer du lien entre toutes les disciplines au maximum mais ce n'est pas toujours évident. J'ai hâte de le faire avec les matières que je n'enseignais pas cette année, comme l'anglais (ma spécialité de base, tout de même !) et l'histoire.


Quelques portraits dans mon studio de Chartres, à voir ou revoir ici.


Une charge de travail considérable

Mais comment je vais faire quand j'aurai cours quatre jours dans la semaine ?!

Enseigner est un métier chronophage, je le savais, mais ce que je n'imaginais pas, c'est que je serai capable de me coucher à minuit épuisée après avoir fini de bosser à 23h30 ! Je pensais vraiment que j'étais suffisamment flemmarde pour ne pas m'imposer ce rythme mais je me suis découvert de nouvelles limites et surtout une véritable conscience professionnelle, haha !
C'est assez rassurant dans un sens (je le fais pour mes élèves et parce que j'aime ce métier) et je sais que si j'ai passé autant de temps à travailler cette année c'est parce que je n'avais rien de prêt en amont (normal pour une première année) et parce que j'ai fait le choix de créer mes propres séquences, ce qui implique de longues phases de recherche et d'édition de documents (mon copain m'a taxée de perfectionniste, ce que je ne pense pas être car je connais bien pire que moi haha), surtout en Littérature - par exemple j'ai eu la bonne idée de m'infliger la lecture, certes plaisante, d'un livre de 432 pages en quête d'un passage précis, pour au final choisir un extrait situé à la 30e page, haha...

Ce dont on ne se rend pas compte avant de se retrouver seul en charge de sa classe (et encore, j'étais à mi-temps donc ma charge était réduite de moitié), c'est le nombre interminable de petites tâches qui s'accumulent dans la journée, qui nous prennent du temps mais aussi de l'énergie car il faut y penser, s'assurer de ne pas oublier puis les réaliser pour parfois se dire que ça ne sert plus à rien : remplir correctement le cahier d'appel, annoter son cahier-journal (une sorte de trace de notre journée, particulièrement utile pour les éventuels remplaçants), répondre aux mots des parents dans le carnet de liaison, réaliser cette tâche administrative chiante mais indispensable, ne pas oublier d'écrire aux parents de untel pour expliquer qu'il a insulté ses petits camarades, appeler l'assistante sociale de machin pour lui faire un compte-rendu, rendre le Légo confisqué à cet élève perturbateur... BREF, vous voyez le topo haha.

Je pense que c'est le lot de chaque travailleur et que là encore, l'expérience forge des habitudes, une organisation qui permet de se sentir moins submergé par le flot de tâches subalternes... C'est en tout cas un point sur lequel il faudra que je travaille à l'avenir : mon organisation spatiale, matérielle, temporelle et mentale

 La tenue que j'ai préféré porter à l'école, à voir ou revoir ici.


Solitude, frustration et impuissance

Cette année n'était pas toute rose évidemment et au-delà de la fatigue je me suis parfois sentie seule face à mon travail. J'ai apprécié être autonome et ne pas avoir tout le temps quelqu'un sur mon dos, mais j'aurais aimé pouvoir être conseillée plus facilement et surtout, pouvoir appliquer les protocoles qui m'ont été enseignés durant la préparation au CRPE, notamment en ce qui concerne la gestion des élèves en souffrance. Je savais ce que je devais faire mais je n'ai pas toujours été écoutée par la communauté éducative et je me suis aussi trouvée confrontée au manque de moyens, le plus frappant étant l'indisponibilité de la seule psychologue scolaire de ma circonscription, dont certains de mes élèves auraient eu bien besoin (un rendez-vous avec elle aurait permis de débloquer d'autres aides ciblées).

Ce manque de moyens est à ce jour ma plus grande frustration vis à vis de l'Education Nationale : les postes à l'issu du concours diminuent d'année en année, le métier attire de moins en moins car les salaires sont plus bas comparés à d'autres métiers aussi qualifiés (on a quand même un master et un concours très sélectif en poche...), le personnel disparaît peu à peu (psy, infirmier(es), profs spécialisés...) et ce manque d'investissement dans l'Education se répercute inévitablement sur la charge de travail des enseignants et des directeurs d'école qui doivent être toujours plus polyvalents.

Pour finir, ce qui m'a aussi beaucoup blessée cette année, c'est la critique constante à laquelle on doit faire face. Se sentir obligé de se justifier sur nos seize semaines de vacances scolaires, en permanence, être publiquement dévalorisés par le gouvernement dans une période où la majorité des professeurs a dû doubler sa charge de travail (cela a en tout cas été mon cas sur une grosse partie du confinement), s'entendre dire que l'on coûte trop cher à la société...
J'ai personnellement beaucoup de mal à encaisser ces attaques et je l'ai d'ailleurs toujours très mal vécu pour toutes les professions car je pense qu'on ne peut pas se permettre de parler de ce qu'on ne connaît pas : non, il ne suffit pas d'avoir été élève ou parent d'élève pour connaître les rouages de l'Education Nationale, tout comme il ne suffit pas d'acheter ses légumes au petit producteur bio de son marché de quartier pour pouvoir porter un jugement éclairé sur l'agriculture en général... Mais je m'écarte ; )


Mon nouveau bureau à Montargis pour finir l'année à distance.


Avez-vous des questions concernant mon année de stage ? Ce qui m'attend pour la suite ? Votre propre expérience à partager ? 
Je serai ravie de lire et répondre à vos commentaires (ou messages privés sur Instagram ou Facebook si vous préférez) ♥

samedi 18 juillet 2020

Denim Dress and Messy Hair



Depuis que j'ai annoncé ma grossesse sur le blog, on me demande souvent où est mon ventre rebondi sur les photos. Sachez, si ce n'était pas déjà le cas, que mes articles sont généralement publiés avec un ou deux mois de décalage (si ce n'est plus pour certains !) donc il est tout à fait normal que l'on devine à peine que j'attends un bébé sur ces photos, prises en mai : )

De plus, si j'arbore fièrement mon gros ventre et que j'essaie d'immortaliser ma grossesse au maximum, je n'ai pas envie d'exposer ces photos sur le blog car je me coltine déjà suffisamment de pervers fétichistes des collants ou des tâches de rousseur pour me rajouter les fétichistes des femmes enceinte, ce qui est, vous le reconnaîtrez, encore plus glauque !

Aujourd'hui je vous retrouve donc avec une série de portraits improvisés par mon copain alors que nous étions allés marcher autour du Lac de Châlette-sur-Loing. Pour une fois, je ne lui avais pas demandé de photographier ma tenue mais il me l'a proposé de lui-même, ce qui m'a fait très plaisir - il faut dire qu'il aime particulièrement cette robe en jean que j'ai choisie pour la grossesse. Boutonnée de haut en bas et ceinturée juste au dessous de la poitrine, sa coupe se prête idéalement à ma nouvelle silhouette bien que ce ne soit pas une robe de maternité. Je ne pense pas pouvoir la porter jusqu'au dernier mois, mais elle est parfaite pour cet été et surtout, elle m'ira même quand j'aurai perdu mon ventre.
Ici je la porte avec un tee-shirt rose au-dessous parce que je la trouvais un peu trop décolletée, mais finalement elle est aussi bien sans. L'association de ces deux pièces a un petit côté années 90 je trouve.

Que pensez-vous de cet achat ?

Since I announced my pregnancy on the blog, many of you have been asking me where's my baby bump. If you didn't already know, my pictures often date back to two months prior or more so it's normal that you can't guess I'm pregnant on the photos.
What's more, I don't want to share my maternity pictures on the blog because I have already enough fetichist perverts following me for the tights I wear of for my freckles and I don't want to add pregnant-women fetichists on the list, which would be even more shady !

So today I'm sharing with you this new buttoned denim dress I bought for the pregnancy though it's not a maternity dress. Its cut is nonetheless perfect for my new body because the belt is just above my womb. Of course, I will be able to wear it even after I've will have lost my belly : )
Here I wore it with a pink tee-shirt under for I thought it was too low-necked and I like the 90s vibe it gives to the whole outfit. 

What do you think about this dress and its association with the tee-shirt ?

P.S : the portraits were totally improvised as my boyfriend offered me to photograph me by the lake where we just had a walk. My hair were messy because of the wind and I actually noticed it when I saw the pictures, haha.


Denim dress - Asos
Tee-shirt - Vintage


samedi 4 juillet 2020

Emotional June


J'ai pris très peu de photos durant ce mois de juin mais je n'ai cependant pas eu le temps de m'ennuyer entre l'école à distance, les rendez-vous médicaux et la préparation de l'arrivée de mon bébé : c'était un mois bien rempli !


Ma vie en été : des tomates, des pâtes, des courgettes, du parmesan et du basilic♥

Mes dernières semaines de travail :

J'ai passé la première moitié de juin à préparer les cours à distance et corriger les rendus d'élèves, en travaillant du lundi au dimanche afin de pouvoir respecter des délais assez courts, et parce que, encore une fois, corriger des exercices sur un support numérique me prend plus de temps que sur papier.
J'ai traversé une petite phase de déprime et de grosse fatigue à ce moment-là parce que j'avais enchaîné les semaines de travail intense et je me suis vraiment sentie seule face à mes préparations. J'ai eu un peu l'impression de faire beaucoup d'efforts pour pas grand chose car les élèves se sont mis à rendre de moins en moins leurs devoirs et les réponses à mes longs messages d'encouragement / correction se faisaient plus rares.
Mes collègues qui avaient repris en présentiel étaient sous pression, j'ai ressenti quelques tensions et pour finir, je vous avoue que j'ai été un peu déçue de terminer l'année sans dire au-revoir à personne, avec la sensation que finalement, tout le monde s'en foutait. Ça a été un peu dur car mes proches parlaient de leurs collègues trop sympas, prenant de leurs nouvelles et échangeant avec eux par tchat, alors que de mon côté, je n'ai reçu aucun message et dans la conversation de groupe c'était comme si je n'existais plus. Ce n'est pas bien grave puisque je ne les reverrai pas, mais ça m'a fait un peu mal après un an passés à leurs côtés...

Pour couronner le tout, les profs s'en sont subitement pris plein la gueule dans les médias, à coup de "fainéants", "déserteurs" et autres clichés qu'on a certes l'habitude d'entendre mais qui personnellement m'ont blessée parce que je croulais sous le travail, j'en faisais plus pour essayer d'aider au mieux chacun de mes élèves et toute cette absence de reconnaissance que ce soit de ma hiérarchie (lol), de mes collègues ou de mes élèves et leurs familles m'a fait craquer.

Maintenant que j'ai bien vidé mon sac, il faut aussi voir le positif : quelques familles m'ont témoignée leur gratitude pour cette année et c'est les larmes aux yeux que j'ai dû leur annoncer que je n'enseignerai plus dans leur école à la rentrée. J'ai grandement apprécié les mots réconfortants formulés par les parents au téléphone ou par message et j'ai moi-même fait part à mes élèves de ma satisfaction d'avoir partagé cette année avec eux : ils m'ont beaucoup appris et une chose est sûre : je n'oublierai jamais mes tout premiers élèves !

Une robe en jean Asos que j'ai reçue récemment et que je vous montrerai mieux dans un prochain article.

Au repos !

Alors que je pensais terminer l'année à distance avec mes élèves, l'annonce de la réouverture totale des écoles était encore une fois complètement inattendue. A deux semaines de la fin, je ne comprends pas pourquoi cette décision a été prise et je ne savais pas trop si je devais reprendre en tant que femme enceinte... Ma gynécologue a tranché pour moi et c'était pour elle impensable que je fasse les allers-retours en car entre Chartres et Montargis, ceci allié à d'autres raisons médicales, et elle m'a donc mise en arrêt pour les deux dernières semaines de cours.
J'étais soulagée de ne pas avoir à reprendre ce rythme très fatigant mais aussi triste de ne pas pouvoir finir l'année avec mes élèves comme je l'avais imaginé mais bon je ne vais pas encore ressasser ce sentiment de frustration ! ; ) J'ai commencé à écrire un bilan de mon année de stage que je partagerai sur le blog dans quelques temps.

Brunch maison du dimanche.

Retour de la vie sociale :
Bon, par vie sociale, c'est assez limité vu que nous ne connaissons personne ici... sauf Noémie ! Mon amie bordelaise vit à Orléans depuis septembre dernier et nous n'avons malheureusement pas tant eu l'occasion de la voir cette année. Nous nous sommes un peu rattrapés ce mois-ci puisque nous avons organisés deux sorties ensemble, ce qui m'a fait le plus grand bien ! Noémie est tellement facile à vivre, joviale et apaisante
J'ai aussi repris les cours de Pilates car la salle juste à côté de chez moi a réouvert, et j'ai ainsi pu découvrir le Yoga, une discipline que je ne pensais pas être faite pour moi - j'avais tord ! Pour moi qui ne suis pas du tout musclée et qui souffre du dos depuis le collège, le fait d'être enceinte amplifie ces douleurs (notamment lombaires) et mon ventre est lourd à porter pour mon frêle buste, haha. Ces deux disciplines sportives douces mais néanmoins physiques correspondent parfaitement à mes besoins et j'ai la chance d'avoir une coach formidable, très compréhensive et patiente. Ces séances de sport me permettent aussi de voir un peu d'autres visages, même si nous sommes masqués... ': )

Je vous laisse maintenant découvrir mes photos, notamment celles de mes retrouvailles avec Noémie, qui étaient plutôt culturelles puisque nous avons visité un centre d'art contemporain et un arboretum.

LES TANNERIES, AMILLY
J'avais malheureusement oublié mon appareil photo à la maison et j'ai donc dû faire avec mon téléphone, qui offre une piètre qualité d'image.
J'étais impatiente de découvrir ce centre d'art contemporain installé dans d'anciens entrepôts industriels (des tanneries, comme son nom l'indique) à moins de 10 min de chez nous.
Hélas j'ai été un peu déçue par les œuvres que j'ai trouvé trop conceptuelles, manquant de plasticité et d'esthétisme. C'était toutefois très intéressant de s'ouvrir à d'autres formes d'art et surprenant de voir qu'un tel lieu existe dans notre agglomération.
En photos les œuvres qui m'ont marquée et que j'ai appréciées.


Après la visite des Tanneries, nous avons fait un petit tour dans le centre-ville de Montargis avec Noémie. Nous avons également pris un goûter (évidemment) mais ce n'était pas exceptionnel donc je n'ai pas d'adresse à recommander pour cette fois. 



A gauche : salade d'artichaut, crevettes et parmesan ; A droite : trois cartes postales de ma région natale que j'ai commandées chez Marcel Travel Poster
Ci-dessous : un burger maison avec frites de patate douce !

 || PARADIS SUSHI ||
Après trois mois sans restaurants, nous avons déjeuné en terrasse pour la première fois depuis l'annonce du confinement. Je vous recommande grandement cette adresse pour manger japonais : les sushis, makis, spring rolls, gyozas et le plat d'anguille étaient délicieux

ARBORETUM DES BARRES
C'est à nouveau avec Noémie que nous avons découvert ce lieu : un grand espace naturel où l'on peut admirer de très beaux arbres, certains très impressionnants, mais aussi quelques jolies fleurs.
L'entrée est payante (5€) car c'est un lieu onéreux à entretenir mais c'est une très belle promenade et j'imagine que les couleurs sont spectaculaires en automne.
Le seul bémol à nos yeux était le manque d'entretien de certains espaces du parc qui donnaient parfois l'impression d'être laissés à l'abandon.
 
 
 
 
 
 
 


|| OH TERROIR || 
Après cette longue promenade au milieu des arbres, nous avons pris un dîner à emporter chez Oh Terroir. Nous nous sommes régalés mais avons tout de même regretté de devoir faire réchauffer les plats, ce qui les a un peu asséchés et dénaturés.
Le dessert, de la faisselle avec fraises, cerises et granola était une tuerie


Une lampe-lune sur laquelle j'ai craqué sur Vinted.