A Cinema List - N°38

♫ Deep Purple - Hush ♪

   Je regarde assez peu de films en été et c'est donc à la rentrée de septembre que j'ai visionné la majorité de ces longs-métrages, juste avant mon accouchement. J'essaie toujours de varier les pays d'origine des œuvres et cela est assez facile à respecter grâce à la diversité proposée par la médiathèque numérique. En revanche, je ne suis cette fois pas fière de la mixité homme-femmes au sein de la réalisation puisque ces six films ont été réalisés par des hommes... 

Heureusement, cela ne les rend pas moins bien et j'espère que vous apprécierez cette sélection !

Quels sont vos derniers coups de cœur cinématographiques ? J'attends vos retours et recommandations en commentaire !

Total de films vus : 6

Pays de production :

France : 1 ; Etats-Unis : 2 ; Brésil : 1 ;

Royaume-Uni : 2 ; Australie : 1 ;

Japon : 1 ; Thaïlande : 1

Supports de visionnage :

Netflix : 1

Médiathèque numérique : 3

Autre : 2

Parité dans la réalisation : 

6 réalisateurs 🙁

CHILDREN OF MEN

Alfonso Cuaron, 2006. Thriller de science-fiction. Etats-Unis.

Mon copain m'avait recommandé ce thriller dystopique depuis très longtemps, et c'est lors de mon weekend à Grenoble, où j'avais loué un studio avec télé, que je suis tombée dessus par hasard sur Netflix. J'étais seule et enceinte à ce moment-là et je dois dire que j'ai été complètement bouleversée par ce film qui parle d'une jeune fille miraculeusement enceinte dans un monde devenu infertile. Pour vous dire à quel point c'était intense, j'ai cru que j'avais des contractions en même temps que le personnage - alors qu'au final c'était juste un soucis de digestion 😂

 L'histoire est passionnante, originale (inspirée d'un roman que j'aurais bien envie de lire), émouvante.

Je recommande absolument !

COMPTE TES BLESSURES

Morgan Simon, 2017. Drame. France.

Un père et son fils, brisés, en quête d'amour, d'affection et de reconnaissance, de compassion ; cela donne un drame puissant, dur et émouvant, porté par un excellent jeu d'acteur.

Belle découverte !

CASA GRANDE 

Fellipe Barbosa, 2014. Drame. Brésil.

A travers le désir d'émancipation d'un adolescent issu de la bourgeoisie brésilienne, le film met en évidence le racisme et les inégalités sociales frappantes de ce grand pays que je connais mal. 

Au-delà de cet aspect culturel enrichissant, l'histoire m'a  captivée du début à la fin et j'ai apprécié le jeu d'acteur très juste et crédible.

Là encore, une jolie découverte !

ESCAPE FROM PRETORIA

Francis Annan, 2020. Thriller biographique. Royaume-Uni - Australie.

   Les films d'évasion sont toujours prenants, et celui-ci n'échappe pas à la règle, d'autant plus qu'il est tiré d'une histoire vraie ! On ne s'ennuie pas, donc, et on ressent la tension des personnages, notamment leur peur de se faire surprendre, tout le temps, et c'est ça que j'aime dans les thrillers.

Un film divertissant et sensationnel sur fond d'apartheid.

1917

Sam Mendes, 2019. Film de guerre. Etats-Unis et Royaume-Uni.

Je suis tentée de dire qu'il ne se passe pas grand chose dans ce film pourtant captivant. Parce que le protagoniste semble comme nous, spectateur de l'horreur de la Grande Guerre, brutalement propulsé au milieu de ces scènes affligeantes, impuissant. Mais tout au long de son périple, l'action se fait voir, des tranchées boueuses aux plaines du Nord de la France, des fusillades aux bombardements...

Malgré ce tragique sujet, la photographie est superbe et en cela ce film m'a rappelé Atonement.

BANGKOK NITES

Katsuya Tomita, 2016. Drame. Japon - Thaïlande.

Une plongée dans le monde de la nuit à Bangkok, mégalopole réputée pour ses superbes temples bouddhistes mais aussi pour sa prostitution qui attire les touristes en quête d'exotisme sexuel, tout  comme les hommes d'affaire japonais, mis en avant dans ce film.

On suit le parcours d'une jeune prostituée au succès apparent, mais dont la façade de beauté et de luxe cache un profond déracinement et de tristes désillusions.

J'ai apprécié ce film, à la fois touchant et enrichissant culturellement parlant, mais je lui ai trouvé quelques longueurs et une fin un peu plate - il manquait de la passion !