La Chartreuse de Parme
Stendhal, 1839. Roman d'apprentissage. France.
L'histoire : Les aventures passionnantes à travers l'Italie et la France de Fabrice Del Dongo, un jeune homme naïf et ambitieux fasciné par Napoléon Bonaparte et torturé par ses sentiments amoureux.
Mon avis : Après avoir dévoré Le Rouge et le Noir, c'est à nouveau avec grand plaisir que je me suis plongée dans ce premier grand roman de Stendhal, qui utilise toujours la même ironie pour présenter les pensées de ses protagonistes, ce qui m'amuse beaucoup.
Un chef d'œuvre de l'auteur grenoblois que je vous recommande si vous aimez les romans réalistes teintés d'eau de rose amère.
To the happy few.
Au cinéma : Je n'ai vu aucune des adaptations cinématographiques de cette œuvre mais si vous en connaissez je serai ravie d'avoir votre avis, sachant que j'ai du mal avec les vieux films en costumes, que je trouve souvent un peu trop "guimauve" ou trop théâtraux.
The Road
Cormac McCarthy, 2006. Roman de science-fiction. Etats-Unis.
L'histoire : dans un monde post-apocalyptique déserté par la vie et la couleur, un père et son fils tentent de rejoindre le sud du pays afin de fuir l'interminable hiver.
Leur quotidien sur cette route bordée d'arbres morts est semé d'embûches, entre humains hostiles et survie cruelle.
Mon avis : malgré une écriture sobre qui laisse assez peu de place pour les sentiments, j'ai trouvé ce roman totalement prenant et bouleversant, et on comprend bien vite que l'absence d'émotions reflète ces personnages qui tentent de se protéger dans un quotidien où les souvenirs d'un passé heureux ne sont d'aucun réconfort, au contraire.
Toutefois, l'espoir résiste, et nous aussi nous voulons savoir ce qui attend ce père et son fils au bout de cette morne route.
Au cinéma : je me rends compte que j'avais fait exprès de ne pas vous parler du film, que j'ai vu juste après avoir terminé le livre, afin de garder mon avis pour cet article... sauf que je n'ai pas pris de notes et que ce n'est donc plus très frais dans ma mémoire (je constate que je me souviens toujours beaucoup mieux des livres que je lis que des films que je visionne, sûrement parce que les mots marquent plus que les images, omniprésentes dans mon quotidien).
J'ai apprécié la fidélité de l'adaptation, autant dans l'histoire que dans le décor, qui correspond exactement à l'image mentale que je m'en étais fait. Le jeu d'acteur est juste, et c'est un film triste, sombre et cruel comme le roman.
Une adaptation de qualité - qui n'apporte toutefois rien de plus (mais est-ce là le but d'une adaptation ?).
Bonjour Tristesse
Françoise Sagan, 1954. Roman d'apprentissage. France.
L'histoire : Cécile est une adolescente heureuse et insouciante, vivant dans le luxe et la luxure avec un père veuf et volage dont elle est très proche. Leur vie est comme un éternel été, jusqu'au jour où son père décide de se marier : la nouvelle belle-mère de Cécile s'avère bien trop différente des nombreuses conquêtes précédentes de son père...
« Elle est froide, nous sommes chaleureux ; elle est autoritaire, nous sommes indépendants ; elle est indifférente : les gens ne l’intéressent pas, ils nous passionnent, elle est réservée, nous sommes gais.
Il n’y a que nous deux de vivants et elle va se glisser entre nous avec sa tranquillité, elle va se réchauffer, nous prendre peu à peu notre bonne chaleur insouciante, elle va nous voler tout, comme un beau serpent ! »
Mon avis : Ce roman tragique m'a particulièrement touchée, sans doute parce que je me suis beaucoup identifiée à la narratrice, interne à l'histoire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire centrée sur une jeune fille - et en même temps je dois tristement reconnaître que c'est seulement le deuxième livre écrit par une femme que je vous présente depuis que j'ai lancé ces articles littéraires sur le blog.
Un roman d'été un brin scandaleux, profondément psychologique ♥
Au cinéma : j'ai vu le film en premier, et je dois dire que je l'ai beaucoup aimé. L'héroïne interprétée par Jean Seberg correspond parfaitement à celle du roman, et l'atmosphère tantôt estivale légère, tantôt lourde et dramatique. Et je suis en fait en train de me dire qu'en ayant vu le film avant de lire le livre mon avis n'est pas du tout objectif hahaha.
En bande-dessinée : j'ai en revanche été assez déçue par la B.D (cf. la couverture ci-dessous à droite), que j'ai trouvée plate comparée au roman, bien que les illustrations soient superbes.
Françoise Sagan, 1954. Roman d'apprentissage. France.
L'histoire : Cécile est une adolescente heureuse et insouciante, vivant dans le luxe et la luxure avec un père veuf et volage dont elle est très proche. Leur vie est comme un éternel été, jusqu'au jour où son père décide de se marier : la nouvelle belle-mère de Cécile s'avère bien trop différente des nombreuses conquêtes précédentes de son père...
« Elle est froide, nous sommes chaleureux ; elle est autoritaire, nous sommes indépendants ; elle est indifférente : les gens ne l’intéressent pas, ils nous passionnent, elle est réservée, nous sommes gais.
Il n’y a que nous deux de vivants et elle va se glisser entre nous avec sa tranquillité, elle va se réchauffer, nous prendre peu à peu notre bonne chaleur insouciante, elle va nous voler tout, comme un beau serpent ! »
Mon avis : Ce roman tragique m'a particulièrement touchée, sans doute parce que je me suis beaucoup identifiée à la narratrice, interne à l'histoire. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire centrée sur une jeune fille - et en même temps je dois tristement reconnaître que c'est seulement le deuxième livre écrit par une femme que je vous présente depuis que j'ai lancé ces articles littéraires sur le blog.
Un roman d'été un brin scandaleux, profondément psychologique ♥
Au cinéma : j'ai vu le film en premier, et je dois dire que je l'ai beaucoup aimé. L'héroïne interprétée par Jean Seberg correspond parfaitement à celle du roman, et l'atmosphère tantôt estivale légère, tantôt lourde et dramatique. Et je suis en fait en train de me dire qu'en ayant vu le film avant de lire le livre mon avis n'est pas du tout objectif hahaha.
En bande-dessinée : j'ai en revanche été assez déçue par la B.D (cf. la couverture ci-dessous à droite), que j'ai trouvée plate comparée au roman, bien que les illustrations soient superbes.
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