Aujourd'hui je voulais partager avec vous ces quelques clichés pris lors de ma toute première virée dans la Ville Rose. Et parce que cette virée a légèrement viré au cauchemar, je tenais à vous raconter mes aventures absolument passionnantes.
Si vous n'avez pas de temps à perdre, contentez-vous des photos, mais si vous souhaitez insatiablement connaître les détails de ce périple, je vous invite à lire mon petit récit que j'ai taché de rendre amusant tout en restant fidèle aux faits (malheureusement).
Cela dit, ces incidents ne m'empêcheront pas de revenir avec grand plaisir dans cette si jolie ville qui a bien des surprises (positives j'en suis sûre) à dévoiler sous mes yeux émerveillés. Promis Toulouse je ne te déteste pas !
Et vous, connaissez-vous cette ville ? Dites-moi ce que vous en pensez, pour me donner envie (ou encore plus peur) d'y retourner ;)
J'espère que les photos vous plairont !
Today I wanted to share some pictures I took during my first time in Toulouse, a city from Southern France. It's called the "Pink City" because it's all made with red-pink bricks. I love bricks. And I loved this town, I hope you will like this quick visit as well.
The irony of it all is that Toulouse is supposed to be the "enemy" and rival of Bordeaux, my town, and I always said I hated it knowing well that I could not think such a thing without visiting it. So indeed it's a most beautiful city, warm and authentic, but the lifestyle was really stressing and there are cars everywhere, traffic jams, things are not indicated so well... (Okay, I had to find some flaws haha).
Have you ever been to this city ? Do you know some part of South France ?
I would love to hear about your opinion on it, or if you would like to come and visit it :)
13/08/15 - Toulouse
Ahh Toulouse ! Ville rivale de Bordeaux, et pourtant si différente !
Je n'y avais donc jamais mis les pieds, mais je prenais un malin plaisir à dénigrer (gentiment) nos meilleurs ennemis.
Mais lorsque ma sœur et son mari ont du s'y rendre pour des papiers, j'ai sauté sur l'occasion de découvrir cette ville en les y accompagnant.
L'euphorie totale. Le long de l'autoroute j'ai repéré les premières constructions en briques rouges, qui sont donc le signe distinctif de cette ville (au cas où vous ne connaîtriez pas), frétillant d'impatience.
Et je n'ai pas été déçue quand nous sommes entrés dans la ville, en voyant des briques absolument partout ! Genre même les maisons de style Victorien ou les immeubles plus modernes étaient en briques !
Nous devions donc nous rendre au Consulat de Tunis. Après s'être coltinés les bouchons et avoir tourné en rond dans la ville afin de trouver une place où se garer (voilà entre autre pourquoi je hais les voitures), nous sommes arrivés au Consulat. Et c'est là que les ennuis ont commencé.
Nous avons ainsi appris que ce jeudi 13 août était un jour férié en Tunisie, et que donc les bureaux étaient fermés. Après trois heures de route, je vous laisse imaginer la haine et le dégoût qu'on a pu ressentir en entendant ça.
Mais nous sommes restés calmes, et avons pris la malheureuse sage décision de rester pour la nuit. Et grâce à AirBnB, on a pu trouver rapidement un logement abordable. Sauf qu'on a jamais eu de nouvelles de la loueuse.
Nous sommes donc partis déjeuner sur la magnifique place du Capitole, au Florida Café, où les plats étaient délicieux. Je commençais à reprendre espoir en notre journée, lorsque mon beau-frère s'est senti mal. Le stress le rend malade.
Genre il crache toutes ses entrailles et grelotte comme s'il tremblait de froid.
Nous sommes donc vite retourné à la voiture pour qu'il puisse se reposer, et aussi parce qu'il devait faire des photos d'identité, nous sommes allés au bout de la ville dans un Auchan, où le photomaton nous a fait refaire dix fois les photos car elles n'étaient "pas conformes". Journée de la poisse donc.
Ma sœur et moi avons ensuite laissé son mari dormir dans la voiture tandis que nous sommes reparties en métro pour visiter la ville.
J'ai ainsi pu m'aventurer dans les petites rues du centre et prendre ces clichés. J'étais vraiment ravie, car j'adore les briques (vous aviez compris je pense) et le bleu, un mélange apparemment fréquent dans cette ville. Il y avait aussi plein d'églises imposantes et vraiment belles.
Puis l'orage a commencé à gronder, la pluie à tomber, le vent à souffler. De plus en plus fort. Au bout d'une heure à peine après notre arrivée nous avons du sauter dans le premier bus qui passait par là et nous engouffrer ensuite dans le métro.
On m'avait prévenu qu'à Toulouse les passagers du bus clament tous en cœur "merci au revoir bonne journée !", et c'est exactement ce qui s'est passé (je sais pas comment ça se passe dans votre ville mais chez nous le chauffeur en a rien à faire que tu lui dises au revoir, c'est limite s'il oublie pas de t'ouvrir la porte de descente). Bref, ça nous a fait sourire avec ma sœur.
En revanche dans le métro à l'heure de pointe c'était pas la même politesse. Quand les portes se sont ouvertes les gens se sont rués dedans sans attendre que les passagers descendent. Ça m'a un peu choqué et j'ai ricané "et après on dit que les toulousains sont plus cool et détendus" ;) Et personne n'a cédé sa place à ma sœur enceinte, un truc qui me rend folle.
Nous avons retrouvé son mari, qui était toujours vivant, et contraints de trouver un hôtel en urgence, ma sœur a réservé une chambre dans un Formule 1.
Je ne sais pas si vous avez déjà mis les pieds dans ce genre d'établissement, mais c'était fort charmant. Folklorique, comme qui dirait. Les toilettes de l'hôtel, qui étaient situées juste en face de l'entrée (sympa la discrétion) ont bien failli me nettoyer les fesses avant même que je m'assoie (façon de parler bien entendu, on ne s’assoit jamais sur des toilettes publiques), à cause d'une fichue chasse d'eau automatique mal réglée. J'ai eu la trouille de ma vie, et un mec qui passait par là quand je suis sortie en trombe a rigolé avec nous.
Il était déjà 20h, nous n'avions plus de batterie sur aucun de nos portables, et on commençait à avoir faim. Nous avons du repartir à Auchan, le seul centre commercial qui ferme à 22h (Auchan, Dieu te bénisse). J'ai pu y acheter un chargeur, qui après avoir chargé le portable de ma sœur ne fonctionnait pas sur le mien. Joie. Sur le chemin du retour nous sommes tombés sur un livreur de pizzas, aussi avons nous décidé de le suivre. Mais il avait un raccourci et nous a donc semées. On s'est perdues. On trouvait pas cette fichue Boîte à Pizzas, parce que le GPS nous indiquait encore n'importe quoi, puis on a fini par tomber dessus. On a attendu une heure nos pizzas au lieu des vingt minutes annoncées.
Après avoir englouti nos pizzas à l'hôtel, on s'est couchés parce qu'on avait rien d'autre à faire. J'avais même pas de lumière pour lire mon livre. Mon beau-frère était toujours malade comme un chien.
A 4h du matin, on s'est tous réveillés sans raison et moi j'ai piqué un fou rire interminable, sans raison. J'en pleurais, je crois que c'est les nerfs qui lâchaient.
A 6h on s'est enfin rendormies, puis vers 9h on a fichu le camp pour régler cette histoire administrative et retourner dans notre bien aimée Bordeaux♥
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Ma tête avant la nuit à l'hôtel. |
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La vue depuis notre chambre, au moins on avait un peu de verdure. |
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Ma tête après la nuit à l'hôtel. HAHA. |
Bisous bisous !♥