dimanche 26 avril 2020

Jumping To The Sky




Lors de mes vacances en famille à la campagne, chez mon père, je suis sortie profiter des fleurs printanières avec ma petite sœur Emilie le jour de son anniversaire
A la base je n'avais pas prévu de photographier cette tenue qui n'est pas d'un grand intérêt si ce n'est pour ces collants à fleurs rouge bordeaux que j'aime tant et que ma petite sœur, passée derrière l'objectif après que je l'aie bombardée de photos, a su mettre en valeur. 
La lumière était idéale pour nous permettre de jouer avec les rayons du soleil, et je dois dire que si cette série de portraits me plaît beaucoup, ceux que j'ai pris d'Emilie me plaisent encore plus et ma petite modèle en herbe en était ravie également, ce qui est toujours un formidable compliment pour moi !
Mais à quoi bon vous parler de photos que je ne pourrai pas vous montrer ? ( :

Je vous laisse donc me donner votre avis sur ces clichés gorgés de soleil, de bonheur et de simplicité.

 
 

Tee-shirt - Middlebury College
Shorts - Pull & Bear
Tights - Calzedonia
Boots - Dr. Martens


mercredi 22 avril 2020

A Cinema List - 36


Oasis - Wonderwall

Voici une nouvelle sélection de films, un peu plus variée en terme de pays de production - puisque c'est cela qui détermine la "nationalité" d'un film, au cas où, comme moi, vous ne le saviez pas jusque là. Je profite du confinement pour découvrir de nouvelles œuvres cinématographiques, seule ou avec mon amoureux, mais comme vous allez le lire dans mes commentaires, j'ai découvert la plupart de ces films en février et mars, avant d'être confinée.
Bref, je vous laisse découvrir cette liste, en espérant qu'elle vous intéresse, et puis surtout, j'attends vos suggestions et remarques cinéphiles ! ; )

Total de films vus : 5

Pays : Canada, France (2), Etats-Unis (2), Belgique.

Supports : médiathèque numérique, cinéma, chaîne télévisée, autre support (2).

Mixité : 4 réalisateurs, 1 réalisatrice


MOMMY
Xavier Dolan, 2014. Drame familial. Canada.

C'est avec ma petite sœur de 15 ans que j'ai découvert ce film. Elle voulait le voir, moi aussi, et par chance il était disponible sur la médiathèque numérique de Montargis.

Nous avons pris une sacré claque avec ce drame familial à la fois drôle, touchant, triste, révoltant qui raconte l'histoire d'une mère délurée dépassée par son fils hyperactif, impulsif et violent, mais malgré tout attachant
Pour les spectateurs français, le langage utilisé peut-être très déstabilisant durant les premières minutes du film car on croit pouvoir comprendre ce français au fort accent québécois, mais il faut en fait s'aider des sous-titres car les personnages parlent le joual, sorte de dialecte (un sociolecte, pour être plus exacte) populaire de la région de Montréal qui peut s'avérer comique lorsqu'il sort de la bouche de ces personnages hauts en couleur.
  Pour finir, le jeu d'acteur est exceptionnel, profond et sincère, ce qui fait de ce film une véritable pépite cinématographique que je vous recommande vivement !



LA FILLE AU BRACELET

Stéphane Demoustier, 2019. Drame judiciaire. France.

Je suis allée voir ce film au cinéma du village où vit mon père, en famille.
Je dirais tout d'abord que ce n'est pas forcément un film à voir en famille parce que l'évocation détaillée de scènes de sexe entre ados peut être assez gênante si vous êtes du genre pudique avec vos parents/enfants, haha.
Outre ce petit désagrément dont on a bien rigolé avec ma sœur après coup, j'ai trouvé ce film excellent.
Sans prétention, ce drame judiciaire nous met face au quotidien d'une jeune fille accusée du meurtre de sa meilleure amie. Confinée de force par bracelet électronique entre sa confortable mais quelque peu froide maison (ses parents sont visiblement aisés) et les audiences au tribunal, où l'on suit, au premier rang, ce procès étalant la vie intime de cette adolescente somme toute ordinaire, avec une certaine curiosité gênée et une inévitable identification à l'accusée qui nous amène à la penser innocente et à se sentir révolté face aux accusations parfois injustes et cruelles d'une avocate générale brillamment interprétée par Anaïs Demoustier (sœur du réalisateur).
C'est en tout cas ce que j'ai ressenti.
Mais l'actrice que l'on retient de ce film, c'est évidemment Melissa Guers, qui campe son premier rôle impassible, dure, majestueuse et pourtant si jeune et fragile intérieurement.




FIRST BLOOD
Ted Kotcheff, 1982. Film d'action / drame psychologique. Etats-Unis.

Durant ce confinement, mon copain a tenu à me faire découvrir deux films cultes du cinéma américain avec Silvester Stallone, Rambo étant le premier.

Avant de le regarder, mon copain m'a expliqué le contexte historique qu'il me semble important de connaître un minimum avant de voir le film : les soldats de la guerre du Viêt Nam, vaillamment critiquée aux Etats-Unis et qui est l'une des origines du mouvement contestataire des hippies (ça je l'ai appris en licence), n'ont pas reçu un flot d'admiration patriotique à leur retour comme on pourrait l'imaginer, mais ont au contraire été dénigrés, considérés tels des monstres sanguinaires se retrouvant alors sans emploi et parfois sans famille, à l'instar du personnage de ce film. Bien-sûr, la guerre du Viet Nâm a été particulièrement violente, meurtrière et cruelle (quelle guerre ne l'est pas me direz-vous ?) et ce dans les deux camps, mais les soldats qui y ont été envoyés n'y sont pour rien puisqu'ils répondaient à des ordres (si l'on excepte les dérives individuelles, sûrement trop nombreuses malheureusement). Le film montre à plusieurs reprises de courts flash-back des tortures infligées au héros durant ce séjour, dénonçant les horreurs commises pendant la guerre.

Avant de devenir une saga pour amateurs d'hémoglobine, de violence graphique et de virilité sans limites, le tout premier Rambo est donc un film engagé contre la guerre et qui cherche à défendre l'honneur et l'humanité de ces hommes tantôt utilisés comme de la chair à canon, tantôt formés à devenir des créatures insensibles à la douleur et capables de subir et faire subir le pire pour défendre leur pays.
John Rambo fait partie de cette deuxième catégorie. Revenu aux Etats-Unis après la guerre, vagabond et solitaire, il cherche à reprendre une vie normale mais est confronté à la haine et au rejet des locaux, le déshumanisant alors à leur tour et réveillant le dangereux guerrier en lui. Une absurde chasse à l'homme va s'engager, alternant entre point de vue des "chasseurs" et de la "proie" d'une façon très intéressante.

Je ne m'attendais pas à être autant bouleversée par ce film, et je dois dire que les larmes me sont montées à plusieurs reprises, avant de finir complètement en pleurs ! Le regard profondément mélancolique de Silvester Stallone et la souffrance qui ressort de son personnage en font un héros touchant, qui semble à la fois invincible et fragile.



LA BELLE SAISON
Catherine Corsini, 2015. Drame sentimental. France - Belgique.

C'est encore une fois sur Arte que j'ai découvert ce film, commencé tout en préparant des cours avant d'éteindre mon ordi pour me plonger toute entière dans ce drame.

Tout d'abord, j'ai été particulièrement touchée par le sujet : Delphine, une jeune femme vivant à la campagne avec ses parents agriculteurs qui décide d'aller étudier à Paris au début des années 70 et intégrant rapidement les milieux contestataires féministes.
Au cours de ces différents rassemblements, Delphine rencontre Carole, avec qui une histoire d'amour naît peu à peu...

On ne peut que constater la fracture entre deux mondes : le paternalisme prédominant qui s'oppose à une jeunesse assoiffée de liberté et d'égalité des sexes, mais aussi la vie citadine intellectuelle basée sur le plaisir et l'épanouissement face à la vie rurale où le travail, la rigueur et le conservatisme moral sont de vigueur.

Différentes problématiques sont exposées dans ce très beau film, outre celles que j'ai mentionné de façon plus large ci-dessus : la place de la femme et de l'homosexualité dans les familles rurales et la question de la succession dans les exploitations agricoles.

50 ans plus tard, ces sujets sont toujours d'actualité : les femmes luttent encore pour une égalité de considération et de droits, l'homosexualité est encore un tabou et un motif de discrimination, et la société urbaine remet en cause l'agriculture alors qu'elle la connaît peu ou pas et ne la comprend pas.
Qui pour travailler la terre du matin au soir avec un salaire irrégulier, souvent peu élevé, et dans des conditions physiques éreintantes ?



ROCKY
John G. Avildsen, 1976. Drame. Etats-Unis.

Le second film culte que mon copain m'a fait découvrir, c'est Rocky. Tout comme Rambo, j'en avais beaucoup entendu parler mais je n'avais pas particulièrement hâte de le voir parce que la boxe, c'est clairement pas un sujet qui me passionne. Mais mon copain m'a dit : "c'est plus qu'un film de boxe" (vous sentez le fan derrière cet argument infaillible haha), alors je me suis laissé convaincre ; )

J'ai en effet été touchée par le personnage de Rocky Balboa, ce joueur amateur de boxe méprisé malgré ses performances et sa technique déstabilisante pour ses adversaires. Au-delà de son sport brutal, Rocky se montre sensible, toujours jovial et dévoué et il vit dans un terne dénuement qui contraste avec son personnage enjoué.

Rocky est un très beau film sur l'espoir et la combativité et je suis maintenant curieuse de voir la suite !


dimanche 19 avril 2020

Lost In The Heat Of It All




Lors de mes vacances de février, où j'ai eu la chance d'aller voir ma famille à Pau (heureusement, puisque j'en suis privée actuellement - comme tous ceux confinés loin de leurs proches évidemment), j'ai profité d'une belle journée chaude et ensoleillée pour faire quelques photos dans le jardin de ma maman. 
Ceux qui me suivent depuis suffisamment longtemps doivent d'ailleurs reconnaître ce mur en crépi sali par la pluie et ses petits pots de fleurs colorés, haha, puisque j'avais l'habitude d'y prendre mes looks à l'époque où je vivais chez ma maman ou que j'y revenais le weekend.

Revenons-en à la tenue : comme il faisait si beau après des semaines de grisaille, j'ai opté pour une tenue légère et colorée, mais aussi facile à mettre car nous étions allées à la piscine le matin-même.
Du rose et du jaune, avec le béret pour accessoiriser, et aux pieds, mes nouvelles chaussures à talons (bas et carré, pour le confort et la sécurité !) en daim camel, offertes par ma maman pour Noël ♥

Que pensez-vous de cette tenue simple mais élégamment décontractée ?


Béret - Monki
Tee-shirt - Vintage
Jupe - Daphnéa (Vinted)
Collants à plumetis - Calzedonia
Escarpins - Jonak (Vinted)

mercredi 15 avril 2020

Get To Know... Swann



J'ai découvert Swann à travers son blog Swann & The Berries, un univers doux et coloré, fait de jolies robes rétro, d'un petit côté décalé et à l'époque d'une longue crinière blond platine... qui est ensuite passé par une coupe à la garçonne lilas avant de se transformer en un superbe roux ondulé comme sur les photos que je vous présente !

Ses photos, qu'elle poste désormais sur Instagram, semblent sortir d'un conte de fée, tant pour ses élégants jupons tournoyants que pour les décors fantasmagoriques et la nature lyrique qui l'entourent. 

En fait, je vous avez déjà parlé de cette demoiselle sur le blog (j'avais oublié voyez-vous) dans un Blog Crush.

 ♥

Nous nous sommes rencontrées pour la première fois à Paris, et j'étais ravie de faire connaissance avec cette jeune femme joviale, confiante et captivante.
Nous nous sommes revues une seconde fois, pour un goûter au Matcha Café dont je vous avais parlé ici, après lequel nous avons réalisé la séance photo que voici. Swann portait cette étonnante robe aux motifs inspirés des westerns, accessoirisée avec un coté très glamour des années 50 et le tout twisté par les Dr. Martens, un brin punk.

Je vous laisse maintenant découvrir ces photos ainsi que la fiche d'identité de Swann, que j'ai personnellement adoré lire !

 

Sewsan (de son vrai nom), 28 ans. Cancer.

Ville de cœur : Paris
Origines : kabyles
Couleur : jaune
Fleur : anémone (qu'elle a fait tatouer sur son bras♥)
Pierre : pierre de lune
Animal : renard
Saison : automne

Métier : Directrice artistique


Un livre qui l'a marquée : Le Voyage d'Anna Bloom

Elle a pris des cours de... danse, kung-fu, piano, chant, natation, langue !



Sa personnalité : têtue, patiente, désordonnée, perfectionniste, créative et polie.

Elle a vécu... en France, en Angleterre, en Australie, en Algérie et au Luxembourg où elle vit aujourd'hui !



Elle aime... la photographie, le matcha latte, les chiens, les films de Wes Anderson, les belles robes qui tournent, les chapeaux, voyager, le confort du lin, les châteaux, les perles, lire, la crème brûlée, les films historiques, la deep house, la couleur, les vieilles librairies, les tartines à l'avocat avec un œuf - miam 😋, les fleurs, apprendre de nouvelles choses, les nœuds, Les Aventuriers du Rail, les décors naturels...


LA pièce phare de sa garde-robe : une robe bleu pastel Little Women, qui lui donne l'impression d'être une princesse ♥


Elle déteste :
- être réveillée (je compatis 😅)
- la foule
- le fromage (tristesse 🙁)


Une musique qui la fait pleurer : la bande-son du film Interstellar

Son style : toujours rétro, tantôt preppy, tantôt victorien.


Elle collectionne... les robes, les bérets et les mugs animaux.


Elle ne pardonne pas... le harcèlement et la trahison.

Son film préféré de tous les temps : Crimson Peak


Un fashion don't que tu aimes transgresser : "les robes très longues alors que je ne suis pas bien grande haha !"

Son parfum de glace favori : tiramisu


Une odeur qu'elle aime particulièrement : la lavande.


Sa destination de rêve : la Norvège !

Sa décoration intérieure idéale : beaucoup de plantes et de bois avec quelques pièces vintage, et une belle bibliothèque ♥